Conakry, 07 Avril 2025 – La politique guinéenne, c’est un peu comme une série Netflix sans fin : chaque épisode nous réserve son lot de rebondissements, de suspense et de déclarations plus croustillantes les unes que les autres. Dernier épisode en date : Abdoulaye Kourouma, l’ex-député et président du RRD, a décidé de sortir de son silence chez nos confrère de visionguinee.info pour rappeler une vérité qui, visiblement, échappe à certains : la validation des candidatures ne se fait pas dans les salons, les grins, ou sur Facebook, mais bien dans les bureaux feutrés des institutions républicaines.
Et bim, un petit tacle glissé, sans même froncer les sourcils.
« La validation de la candidature de Paul ou de Pierre ne relève pas d’un citoyen »,
a-t-il asséné, probablement à l’attention des spécialistes auto-proclamés de la Constitution guinéenne, qui fleurissent plus vite que les mangues en saison sèche.
Le Général Doumbouya, grand muet de la présidentielle (mais grand acteur de la transition), continue d’alimenter rumeurs et spéculations. Sera-t-il candidat ? Ne le sera-t-il pas ? Pour le moment, c’est comme le secret du nombre de pains dans un plat de lafidi : tout le monde a une théorie, mais personne n’a la vérité.
Mais pendant que le peuple se déchire entre « il a le droit ! » et « il a juré non ! », Abdoulaye Kourouma, lui, reste focus. Il ne regarde pas qui est en face, il regarde l’arbitre. Et l’arbitre, c’est la justice.
« Nous comptons sur la justice pour nous départager sur cette question »,
dit-il, avec la foi d’un homme qui croit encore à l’indépendance des arbitres dans un match entre un villageois et un roi.
Et puis, pour montrer qu’il n’est pas là pour faire de la figuration, l’ancien parlementaire balance la punchline finale, comme un uppercut dans un débat de grin :
« Si ma candidature est validée, je serai candidat contre qui que ce soit. »
Voilà. Même si c’est Doumbouya, Alpha Condé, Cellou Dalein, ou même Tierno Monènembo, Abdoulaye est prêt. Il a la Constitution dans une main, la CENI dans l’autre (en rêve), et l’envie de devenir président dans le cœur.
Reste à savoir si la justice le validera… et si les électeurs, eux, valideront le reste.