Dr Faya Milimono aurait pu être ministre. Il aurait pu être conseiller spécial. Il aurait pu même être assis à la droite du “professeur”. Mais voilà. Le coup d’État du 5 septembre 2021 a tout gâché.
Du coup, en 2022, face à Mohamed Ali, il sort le grand art : la justification version poétique, sauce “je suis pas un traître, j’étais juste prévoyant”.
“Je suis allé frapper à la porte. Mais je ne suis pas rentré. Parce que la maison a explosé.”
Classe. On dirait le pitch d’un film de guerre, mais c’est juste la politique guinéenne en temps réel. Faya assure qu’il voulait “apaiser la situation”, “faire libérer des prisonniers”, “ouvrir les frontières”… mais surtout : ouvrir une porte qui donnait sur un fauteuil ministériel bien rembourré. Malheureusement, quand il a tourné la poignée, les militaires avaient déjà coupé le courant.
Et le plus beau ? Il assume tout, en boucle :
“J’ai assumé… J’ai assumé…”
