Conakry, avril 2025 – Dans un pays où les convictions politiques s’évaporent souvent plus vite qu’un décret présidentiel, Diabaty Doré, lui, persiste et signe. Littéralement. Le consultant, homme politique — et survivant du marigot guinéen — publie « Le chemin des convictions », une autobiographie musclée, bien taillée comme son costume trois pièces sur la couverture. Et non, ce n’est pas un roman. Ce serait trop simple.
Ce livre, c’est du vécu. Mais version film d’action politique, où les balles sont des promesses non tenues, les trahisons sont servies au petit déjeuner, et où la fidélité aux idées est aussi rare qu’un ministre qui démissionne de lui-même.
Dans son parcours, Diabaty Doré ne fait pas dans l’élégie douce. Il raconte : son enfance à N’Zérékoré, ses diplômes en diplomatie et en communication, ses batailles politiques et les embuscades de la vie publique guinéenne. Il ne se pose pas en héros, mais en survivant élégant. Il a perdu des batailles, gagné quelques-unes — et il a surtout tenu bon, avec plus de principes que de postes à son actif.
« En Afrique, le destin oscille entre l’envie et la bénédiction », écrit-il.