Dans la vaste scène politique guinéenne, rares sont ceux qui appellent au dialogue avec autant d’insistance que Faya Millimono, président du Bloc Libéral. Pourtant, malgré ses cris répétés, ses appels à la raison et à la concertation, il semble que personne ne daigne lui répondre. Et surtout pas le Premier ministre Bah Oury, comme on aime à le rappeler avec un clin d’œil ironique.
Face à l’annonce tonitruante d’élections présidentielles et législatives en décembre 2025, faites à l’extérieur du pays sans consultation sérieuse, Faya Millimono a tenu à remettre les pendules à l’heure :
« Il faut que nous soyons autour de la table pour qu’ensemble, nous définissions les choses en vue d’un retour apaisé à l’ordre constitutionnel. C’est cela qu’on attend. Au lieu de faire cela, on se promène dans les capitales africaines pour annoncer des choses. Parfois, c’est à Dubaï, arrêtons cela. Les problèmes, c’est en Guinée qu’on va les résoudre. »