Exclus de leurs fonctions pour “manquements répétés” et “refus de se conformer aux règles statutaires”, trois secrétaires fédéraux de l’UFDG à Kankan, Kouroussa et Siguiri ne comptent pas quitter la scène sur une note d’échec. Leur plan ? Frapper à la porte de la justice guinéenne pour se faire réintégrer.
Mais à l’UFDG, le message est clair : cette porte est non seulement fermée, mais verrouillée à triple tour, et les clés ont été catapultées hors du champ politique.
Abdoulaye Bah, coordinateur des Fédérations de l’Intérieur, ne cache ni sa lassitude ni sa fermeté :
« Ils n’ont qu’à aller où ils veulent ! L’UFDG est un parti organisé. Aucun juge sérieux ne va accepter une plainte de cadres qui ont trahi la confiance du président et des militants », balance-t-il sans trembler.